Aspect psychoaffectif
La pratique sportive transforme la rééducation en activité attrayante, le fait d’engager le pratiquant de manière ludique va permettre au sujet de s’engager et surtout donner du sens à sa pratique. Cela permettra dans un premier temps d’établir le contact avec le monde extérieur en privilégiant simultanément le plaisir et la dimension émotionnelle.
Le jeu est un stimulant efficace, un cadre ludique apporte également la joie d’agir, le goût de l’effort, la force de se dépasser, la confiance en soi.
Source de plaisir, voire de passion, le sport peut devenir pour quelques uns, le noyau de leur projet personnel.
Aspect moteur
Le fait de vivre des expériences motrices variées dans le cadre d’activités physiques adaptées apportera aux pratiquants un meilleur contrôle de son corps, lui permettant de développer toutes ses potentialités et d’acquérir de nouveaux « savoir-faire » afin de construire de nouveaux repères, élaborer de nouveaux gestes et de nouvelles conduites motrices.
Leurs actions deviendront efficaces et utiles pour les réinvestir dans les actes de la vie quotidienne.
Aspect cognitif
Le sport est un support pour l’éducation de nos pratiquants, il permet de faire découvrir de nouveaux savoirs et surtout de les mettre en œuvre avec succès.
Il a été prouvé que le sport contribue à enrichir sa culture personnelle, permet d’apprendre à se connaître, à se maîtriser, à accéder au meilleur de soi même.
L’acquisition de nouvelles connaissances et compétences permettent de construire des relations diversifiées avec le monde physique (terrestre, aquatique, aérien), de multiplier les relations de coopération et de confrontation avec autrui.
Pratiquer une ou plusieurs activités physiques donne l’opportunité de développer un projet personnel, c’est à dire de se fixer un objectif, un calendrier, un programme, d’obtenir un équilibre personnel et une meilleure gestion de sa vie physique.
Cela permet également d’acquérir les notions de respect, de règles établies, de les comprendre et de les accepter.
Le besoin commun d’agir et de se dépasser doit être sollicité en respectant les différences de chacun. Les effets handicapants des déficiences se traduisent par des possibilités différentes. Les troubles moteurs (incapacités fonctionnelles), cognitifs (difficulté de mémorisation), sensoriels (prise d’information perturbée), psychologiques (inhibition), justifient des aménagements, en particulier dans les procédures d’apprentissage et d’évaluation (classification, barèmes différenciés pour apprécier le niveau de performance).
Dépassant le concept d’incapacité pour se consacrer à la valorisation des capacités de l’individu, le sport est un complément aux soins, à l’éducation et au travail.
La pratique du sport développe une meilleure santé, un meilleur controle de son corps, une meilleure capacité de concentration, une plus grande autonomie ; elle apporte également la joie d’agir, le gout de l’effort, la force de se dépasser, la confiance en soi, et le respect de l’autre.
Le sport est un stimulant efficace, un cadre ludique cela dans le respect de règles établies et acceptées permettant la reconnaissance d’une performance individuelle significative quelles que soient les capacités de la personne.
Le sport, par passion, peut aussi faire parfois des miracles ; certains réussissent des performances en sport, impensables si on se cantonnait à juger leurs capacités dans leur simple vie quotidienne.
Le sport est non seulement une activité efficace pour lutter contre la sédentarité et développer la forme physique et l'intégration, mais, ludique par nature, il est avant tout source de plaisir voire de passion ; à tel point que, pour quelques uns, le sport peut devenir le noyau de leur projet personnel.
Le sport est également une initiation à l’instruction civique, une activité aux règles sociales strictes et simples, ou le profit et la sanction sont clairement liés à l’effort, à la régularité et à l’honnêteté, sans tricherie et sans injustice.
En outre, le sport ce n’est pas seulement taper dans un ballon, décocher une flèche ou sauter par dessus une barre, ce peut être aussi l’occasion de s’épanouir dans une activité sociale à laquelle on prend plaisir à s’intégrer en citoyen reconnu. Sans pratiquer une discipline, on peut participer, être assistant juge ou arbitre, aider à l’organisation, être supporter...
Le besoin commun d’agir et de se dépasser doit être sollicité en respectant les différences de chacun.
Les effets handicapants des déficiences se traduisent par des possibilités différentes. Les troubles moteurs (incapacités fonctionnelles), cognitifs (difficulté de mémorisation), sensoriels (prise d’information perturbée), psychologiques (inhibition), justifient des aménagements, en particulier dans les procédures d’apprentissage et d’évaluation (classification, barèmes différenciés pour apprécier le niveau de performance).
La FFSA, créée il y a trente ans, a délégation du Ministère de la Jeunesse et des Sports pour organiser, développer, coordonner, et controler la pratique des activités physiques et sportives pour les enfants et adultes handicapés mentaux.
Quelques chriffres: 43 000 licenciés, 920 associations sportives, 5 000 cadres et entraîneurs, bénévoles permanents, plus de 1 800 rencontres organisées chaque année, plusieurs centaines d’éducateurs formés et diplomés chaque année.
Plus de 20 disciplines y sont pratiquées dans un cadre adapté. Toutes ces disciplines sont pratiquées dans le cadre des loisirs, ou de la compétition adaptée, ou dans de le cadre d’activités intégrées à celles de sportifs valides.
En sport adapté, le sport compétitif compte trois divisions :
Division 1 : pratique de la discipline dans des conditions réglementaires très proches de celles des fédérations délégataires.
Division 2 : pratique de la discipline avec une réglementation simplifiée.
Division 3 : pratique de la discipline sportive avec une réglementation aménagée, très simplifiée mais restant compétitive.
N'hésitez pas à visiter le site officiel de la FFSA en lien sur notre page d'accueil...